
Le monde de l'automobile vient de perdre l’une de ses figures les plus emblématiques. Jochen Mass s’est éteint à l’âge de 78 ans, laissant derrière lui une carrière aussi riche que respectée, marquée par la polyvalence, la performance et une élégance rare sur les circuits.
Né en Bavière en 1946, Jochen Mass entame sa carrière en compétition dans les années 60. Après une formation de mécanicien et un passage dans la marine marchande, il fait ses armes dans les courses de côte et les championnats de voitures de tourisme. C’est en 1972 qu’il se fait véritablement remarquer, en décrochant le titre de champion d’Europe des voitures de tourisme avec Ford.
Son talent le propulse en Formule 1 dès 1973. Pendant près d’une décennie, il participe à 114 Grands Prix au sein de prestigieuses écuries telles que Surtees, McLaren et Arrows. Il monte à huit reprises sur le podium et décroche une victoire en Grand Prix en 1975, lors d’une course marquée par des circonstances tragiques, qui n’enlèvent rien à sa performance ce jour-là.
Mais c’est dans le monde de l’endurance que Jochen Mass bâtit une partie essentielle de sa légende. Il s’impose comme un pilote fiable, rapide et constant, particulièrement lors des grandes classiques. Sa victoire aux 24 Heures du Mans en 1989, au volant d’une Sauber-Mercedes, aux côtés de deux coéquipiers talentueux, restera comme l’un des sommets de sa carrière. Il brille également sur Porsche dans le championnat du monde des voitures de sport, souvent en duo avec des noms tout aussi prestigieux.
Au-delà de ses résultats, Jochen Mass a marqué les esprits par son rôle de mentor auprès des jeunes pilotes. Il a notamment accompagné l’éclosion de talents majeurs, dont un certain Michael Schumacher, en participant activement à la structure de formation mise en place par Mercedes.
Même après avoir raccroché le casque, Mass est resté fidèle à l’univers du sport automobile. Il était un habitué des événements historiques, et continuait de faire vivre la mémoire des voitures et des pilotes qui ont marqué l’histoire.
Aujourd’hui, la communauté automobile perd plus qu’un pilote : elle perd un homme de passion, un témoin privilégié de l’évolution du sport, et un véritable ambassadeur de l’automobile d’exception.

C’est désormais officiel : Porsche vient de publier un teaser mystérieux annonçant l’arrivée d’une nouvelle hypercar, dont la révélation complète est attendue en juin 2025. Peu d’informations concrètes ont été divulguées, mais les indices laissent entrevoir une création d’exception, probablement inspirée de l’univers des prototypes de course. Pour les passionnés de la marque, et les collectionneurs avertis, cette annonce a une résonance particulière : celle d’un retour aux racines sportives les plus pures de la maison de Stuttgart.
Le teaser, publié fin avril 2025, met en scène une image d’archives de la mythique Porsche 917, suivie d’un visuel plus sombre d’un prototype moderne dissimulé dans l’ombre. L’inscription “June 2025. Icons are reborn.” s’affiche à l’écran, laissant peu de place au doute : Porsche s’apprête à dévoiler une voiture à fort héritage historique, qui pourrait bien réinterpréter l’ADN de ses modèles de course les plus emblématiques.
Pour les connaisseurs, le parallèle est évident : en 1975, un seul exemplaire homologué pour la route du légendaire 917 a été produit. De quoi faire rêver les puristes... et relancer les spéculations sur une hypercar homologuée dérivée de la 963 LMDh, aujourd’hui alignée aux 24 Heures du Mans.
La silhouette aperçue dans le teaser évoque indéniablement la Porsche 963, engagée en WEC et IMSA. La rumeur la plus crédible serait donc l’arrivée d’un modèle routier très limité, basé sur cette machine de course hybride dotée d’un moteur V8 biturbo de 4,6 litres couplé à un système électrique.
Si cette hypothèse se confirme, Porsche pourrait suivre la même voie que Ferrari avec la FXX-K ou Mercedes-AMG avec la Project One : offrir à une poignée de clients une expérience ultra exclusive, entre technologie de course et homologation routière, dans un écrin au look résolument radical.
Mais un autre nom revient avec insistance dans les cercles spécialisés : la Porsche Mission X, concept-car présenté en juin 2023 à l’occasion des 75 ans de la marque. Ce prototype 100 % électrique visait un objectif clair : devenir le véhicule homologué le plus rapide sur le Nürburgring, tout en redéfinissant l’hypercar selon Porsche.
Doté d’un design futuriste, d’une architecture “e-core” avec batterie centrale arrière, et d’un poids contenu, la Mission X coche toutes les cases d’une hypercar d’avant-garde. Porsche a confirmé qu’une version de série était “à l’étude” — serait-elle prête pour 2025 ? Ce nouveau teasing pourrait bien marier les deux inspirations : look de 963, âme de Mission X.
La date de présentation n’a rien d’un hasard. Juin marque le retour des 24 Heures du Mans, course fétiche pour Porsche qui y détient le record de victoires (19 au total). Ce serait donc le lieu idéal pour dévoiler une hypercar rendant hommage à son passé en endurance, tout en tournant résolument son regard vers le futur.
L’événement pourrait s’inscrire dans la lignée des grandes annonces Porsche lors de rassemblements historiques : 918 Spyder en 2013, Mission X en 2023, et désormais, ce nouveau chapitre à écrire.
La future hypercar Porsche attendue pour juin 2025 pourrait bien marquer un tournant. En renouant avec l’esprit du 917 tout en intégrant les technologies du futur, Porsche affirme son positionnement : celui d’un constructeur capable de réconcilier héritage et innovation comme nul autre.
Pour les amateurs de sensations pures, d’esthétique racée et d’objets roulants de collection, cette annonce n’est pas à ignorer. Il ne s’agit pas seulement d’une voiture, mais d’un futur chapitre de l’histoire automobile — à vivre, à conduire, ou à préserver.

Parmi les voitures de collection les plus convoitées du XXe siècle, la BMW 507 occupe une place à part. Produite entre 1956 et 1959 à seulement 252 exemplaires, elle incarne à la fois la vision du luxe européen, l’esprit des grands roadsters et une audace industrielle qui a marqué l’histoire de BMW à jamais.
Aujourd’hui, RM Sotheby’s Private Sales propose à la vente un exemplaire d’exception, restauré dans les règles de l’art, véritable pièce de collection à fort potentiel patrimonial.
L’histoire de la BMW 507 commence avec Max Hoffman, célèbre importateur autrichien installé à New York, qui voyait un vide entre les roadsters britanniques abordables (comme la Triumph TR3) et la très exclusive Mercedes-Benz 300 SL.
Il pousse BMW à créer un roadster de prestige, à la fois raffiné, sportif et désirable pour le marché américain. Le constructeur bavarois confie le design à Albrecht von Goertz, un designer industriel influencé par le design italien.
Résultat : une ligne pure, tendue, sans ornement superflu, immédiatement reconnaissable avec ses ailes galbées et ses doubles grilles latérales.
Sous le capot, la 507 reçoit un moteur V8 de 3,2 litres en alliage léger, développant entre 150 et 160 chevaux, associé à une boîte manuelle à 4 rapports. Le 0 à 100 km/h est abattu en moins de 10 secondes — impressionnant pour l’époque. Elle partage sa base technique avec la berline BMW 501/502, mais elle est radicalement transformée pour offrir une conduite agile et sportive.
La production de la 507 se divise en deux séries :
Le modèle proposé par RM Sotheby’s est un exemplaire Série II, nettement plus abouti techniquement et plus confortable à l’usage.
Ce châssis n°70080 a fait l’objet d’une restauration complète de deux ans par Raphaël Rondoni, maître-artisan reconnu du sud de la France. Chaque pièce mécanique a été revue, un système de direction assistée électrique a été intégré pour une conduite moderne, et le moteur V8 fonctionne avec une précision remarquable.
Carrosserie gris anthracite, intérieur en cuir rouge profond, jantes Rudge à fixation centrale, freins à disque avant et hardtop d’origine : ce 507 cumule les atouts rares. Il a appartenu à Henri Chambon, figure du monde automobile, également ex-propriétaire d’une Ferrari 250 GTO.
Ce bijou est proposé au prix de 1 950 000 €, avec carte grise FFVE et rapport d’expertise Bonoron à l’appui. Sur le marché des voitures de collection, la 507 rivalise avec les Ferrari de la même époque, et son potentiel d’appréciation est très solide, d’autant plus pour les exemplaires aussi bien restaurés et documentés.

Dans l’univers ultra-sélectif des sportives d’exception, la Ferrari 296 Speciale s’impose comme une véritable démonstration de savoir-faire. Cette version extrême de la déjà impressionnante 296 GTB pousse le curseur de la performance et de l’émotion encore plus loin. Un modèle que toute conciergerie automobile digne de ce nom se doit de proposer à ses clients les plus exigeants.
Dérivée de la 296 GTB, la 296 Speciale (parfois évoquée sous l’appellation "296 XX" ou "Versione Speciale" selon les rumeurs) n’est pas une simple édition limitée. Il s’agit d’une véritable relecture du concept de berlinette hybride, pensée pour la piste… mais homologuée pour la route.
Le V6 biturbo de 3.0 litres, couplé à un moteur électrique, développe ici plus de 880 chevaux. Ferrari a retravaillé la cartographie moteur, allégé la carrosserie grâce à un usage intensif de la fibre de carbone, et optimisé l’aérodynamisme avec un package spécifique incluant un imposant aileron fixe.
Visuellement, la 296 Speciale se distingue par des éléments plus agressifs : prises d’air élargies, diffuseur redessiné, et cette signature arrière radicale qui rappelle les modèles de course de la Scuderia. L’objectif est clair : coller à l’asphalte tout en assurant un refroidissement optimal du groupe motopropulseur hybride.
À l’intérieur, on retrouve une ambiance typée racing : baquets en carbone, sellerie allégée, suppression des éléments superflus. Le luxe se met ici au service de la performance pure.
Le prix de départ estimé pour la Ferrari 296 Speciale se situe autour de 450 000 à 500 000 €, hors options et hors malus écologique. Comme toujours chez Ferrari, les possibilités de personnalisation sont nombreuses, et le tarif peut rapidement dépasser les 600 000 € pour une configuration sur-mesure avec le pack Assetto Fiorano, des éléments carbone supplémentaires et des finitions exclusives.
Par ailleurs, l’accès à ce modèle reste très restreint : Ferrari privilégie ses clients fidèles, ce qui renforce l’aspect ultra-élitiste de cette édition. Passer par une conciergerie spécialisée peut alors faire toute la différence pour sécuriser une allocation.

Cap sur le Lac de Côme : Le Concorso d’Eleganza Villa d’Este et le Fuori Concorso 2025
Chaque année à la fin du mois de mai, le Lac de Côme devient le théâtre d’un double rendez-vous d’exception pour les amateurs de voitures de collection, de design et de raffinement. Deux événements prestigieux, à la fois opposés et complémentaires, s’y tiennent presque en miroir : le Concorso d’Eleganza Villa d’Este et le Fuori Concorso. Et cette année encore, nous aurons la chance d’y assister avec Historics Auto.
Située à Cernobbio, sur les rives du Lac de Côme, la Villa d’Este est un joyau de la Renaissance italienne transformé en hôtel de luxe. Son parc centenaire et ses jardins soigneusement entretenus offrent un cadre incomparable pour accueillir le Concorso d’Eleganza, l’un des plus anciens concours automobiles au monde.
Créé en 1929, l’événement célèbre l’art automobile sous toutes ses formes. Chaque voiture présentée – souvent une pièce unique ou une restauration exemplaire – est soigneusement sélectionnée pour sa rareté, sa beauté et son importance historique. Des modèles d’avant-guerre côtoient des supercars futuristes, mais tous partagent un même ADN : celui du design et de l’élégance intemporelle.
Outre le concours officiel jugé par un panel d’experts, le public peut également voter pour attribuer le prix Coppa d’Oro, récompensant le coup de cœur populaire. Entre les défilés automobiles, les conversations passionnées entre collectionneurs et les performances musicales en soirée, la Villa d’Este devient le temps d’un week-end un sanctuaire vivant du raffinement automobile.
À quelques kilomètres de là, mais dans une atmosphère résolument différente, le Fuori Concorso propose une lecture plus moderne et audacieuse de la passion automobile. L’événement, lancé en 2019, investit plusieurs villas privées dominant le lac, transformées pour l’occasion en galeries à ciel ouvert dédiées à l’innovation, à la performance et au style contemporain.
Le Fuori Concorso met à l’honneur les marques iconiques, les préparateurs d’élite, les prototypes rares et les voitures qui ont marqué leur époque par leur caractère avant-gardiste. Contrairement au Concorso d’Eleganza, il ne s’agit pas ici de concours, mais d’expositions thématiques où le dialogue entre design, technologie et émotion prime.
Chaque édition s’articule autour d’un thème précis : les moteurs V12, les supercars italiennes, ou encore les prototypes expérimentaux. L’accent est mis sur l’expérience : les visiteurs peuvent déambuler librement, échanger avec les propriétaires, photographier les véhicules dans un décor à couper le souffle, et même croiser quelques visages célèbres du monde de l’automobile.
Réunis le temps d’un week-end, le Concorso d’Eleganza Villa d’Este et le Fuori Concorso dessinent ensemble une fresque complète de la passion automobile, du patrimoine aux révolutions à venir. L’un célèbre la tradition, la restauration, la grâce classique ; l’autre salue la technologie, la puissance et l’audace. Deux visions, deux ambiances, mais une seule passion commune.
Nous serons présents cette année pour couvrir ces deux événements exceptionnels, et nous avons hâte de partager cette immersion avec vous. Restez connectés pour découvrir les plus belles images, les voitures les plus étonnantes et l’ambiance unique du Lac de Côme au printemps.

La légendaire Renault 5 Turbo, star des rallyes des années 80, fait un retour fracassant sous une forme inédite : la Renault 5 Turbo 3E. Alliant design rétro et technologies de pointe, cette édition limitée promet de ravir les amateurs de sensations fortes et de nostalgie automobile.
Sous son capot, la R5 Turbo 3E cache deux moteurs électriques montés sur les roues arrière, délivrant une puissance combinée de 540 chevaux. Cette configuration permet une accélération de 0 à 100 km/h en moins de 3,5 secondes et une vitesse maximale de 270 km/h. La batterie de 70 kWh offre une autonomie d'environ 400 km, idéale pour des escapades sportives.
La silhouette de la R5 Turbo 3E rend hommage à son aînée avec des ailes élargies, une prise d'air sur le toit et des jantes imposantes. La carrosserie en fibre de carbone, peinte dans un jaune vif, attire tous les regards. À l'intérieur, l'ambiance est résolument sportive avec des sièges baquets, un arceau de sécurité et un tableau de bord numérique inspiré des jeux vidéo.
Conçue pour le drift et les performances sur circuit, la R5 Turbo 3E propose plusieurs modes de conduite, dont un mode "Drift Assist" facilitant les dérapages contrôlés. La recharge rapide en 800V permet de passer de 15 % à 80 % de batterie en seulement 15 minutes, assurant une disponibilité quasi constante.
Limitée à 1 980 exemplaires, en clin d'œil à l'année de naissance de la première R5 Turbo, cette supercar sera assemblée à la main en France. Les premières livraisons sont prévues pour 2027, avec un prix de départ avoisinant les 155 000 €.
La R5 Turbo 3E s'inscrit dans la stratégie "Renaulution" du constructeur, visant à réinventer ses modèles emblématiques pour l'ère électrique. Elle accompagne le lancement de la Renault 5 E-Tech, élue "Voiture de l'année 2025", et de l'Alpine A290, version sportive de la citadine électrique.
La Renault 5 Turbo 3E incarne la fusion parfaite entre héritage et innovation. Elle offre une expérience de conduite exaltante tout en rendant hommage à l'histoire glorieuse de la marque au losange. Une véritable icône du passé propulsée vers le futur.

Comme chaque printemps, les routes de France ont vibré au rythme d’un événement à part, un rendez-vous incontournable pour tout passionné d’automobile classique : le Tour Auto. L’édition 2025 a tenu toutes ses promesses — et peut-être même un peu plus.
Du 7 au 12 avril, plus de deux cent équipages ont fait rugir leurs mécaniques d’époque sur les plus belles routes de l’Hexagone, alternant épreuves sur circuit, spéciales chronométrées sur routes fermées et traversées de paysages sublimes. Le départ avait été donné depuis le le Château de Vaux le Vicomte, pour une arrivée majestueuse à Nice, après plus de 2 000 kilomètres d’aventure.
Ferrari 250 GT, Jaguar Type E, Alpine A110, Porsche 356, c'est surtout la Lancia Stratos qui était a l'honneur lors de cette édition, avec pas moins de 5 exemplaires présents… Ces joyaux roulants ont une nouvelle fois prouvé que l’élégance ne prend pas une ride. Chaque voiture racontait une histoire, chaque étape ajoutait une page à cette grande épopée mécanique. Mais au-delà des performances, c’est l’ambiance unique du Tour Auto qui a marqué les esprits : un rallye d’exception où l’endurance, la précision et la passion ont rythmé chaque instant.